dimanche 27 octobre 2013

L'écûme des jours. ( 8/10 )

Alors je vous mets une petite critique que j'ai faite il y à quelques mois sur le film

" l'écûme des jours " de Michel Gondry adapté du Roman de Boris Vian.

Vous avez tout entendu parler du nouveau film de Michel Gondry " l’Écume des jours "à partir du livre de B.Vian, pour lequel je ne vous cache pas ma profonde admiration. Ceci n'est pas une critique. Une critique indique forcément une tentative d'objectivité, du moins en façade.

Parfois, j'oublie mon objectivité, pour déscendre sur un coup de tête untel ou untel (qui l'avaient souvent bien cherchés, na ! ) Pour une fois, je vais oublier mon objectivité par enthousiasme.
" L'Écume des jours " vous transmet dès les premières secondes dans un monde autre. Un monde proche du nôtre, mais tellement loin. 

Je ne résumerais pas l'histoire, parce que franchement, ça me gonflerai. De toutes façon, la belle histoire d'amour de Chloé (A.Tautou) et Colin (R.Duris, qui sort de ses actuels rôles de beaux gosses séducteurs pour faire un très bon néo-dandy réveur) s'efface avec une politesse respectueuse devant la douce poésie rigolote des inventions Vianesques et Gondryennes, qui se marient tellement bien qu'on ne les discernent pas.Loin des Boites à humour tel que " Intouchables " où " Les seigneurs " . L'humeur est à l'humour sans nous y forcer, sans gros gags... avec finesse ! On prend un malin plaisir à voir le faux bonheur de Colin, de son pote Chick (Gad Elmaleh) et de son "maitre à penser" (Omar Sy) avec le plaisir presque sadique de voir un bonheur qu'on sait dès le début éphémère.

Mais le bonheur visuel comme celui des protagonistes est court. Très vite, les gentilles fleures interchangeable (que vous avez probablement vu dans la bande annonce) laissent place aux sombre et envahissant (et luminophage) nénuphar de Chloé. Et Gondry, dans un dégradé progressif vers le noir et blanc, suit maitre Vian dans le changement de thème. Les belles maisons font vite penser à l'archi-célèbre entre de l'araignée du " Retour du roi " et les lumières à un film sombre burtonesque, le sang en moins.

 Quand la gentille comédie légère passe si progressivement à la langueur des violons, on peut être sûr que Boris s'éclate.

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